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By-pass dans une aciérie

ArcelorMittal Dunkerque est une usine sidérurgique du groupe ArcelorMittal, installée dans le nord de la France, sur la commune de Grande-Synthe près de Dunkerque.

Sa capacité de production est une des plus importante d’Europe occidentale. Situé dans la zone industrialo-portuaire de Dunkerque, le site s’étend sur 7 km2. L’usine est en fait un vaste complexe intégré, assurant d’abord la production de la fonte, ensuite sa transformation en acier et enfin son laminage.

Sa position favorable sur le littoral facilite l’accès aux matières premières nécessaires à la fabrication de l’acier. Ce site importe ainsi chaque année 9,5 millions de tonnes de minerai de fer et 4,5 millions de tonnes de charbon en provenance des mines du monde entier.

Le minerai passe dans une usine d’agglomération pour être transformé en « aggloméré », tandis que le charbon va dans les fours de la cokerie pour devenir du coke. Aggloméré et coke remplissent ensuite les hauts fourneaux servant à la production de la fonte brute. Cette fonte en fusion passe ensuite dans l’aciérie, où des « convertisseurs » les transforment en acier en coulée continue. Enfin, cet acier est mis en forme par les laminoirs.

Dans une telle usine les températures des process sont toujours extrêmement élevées… donc les eaux et circuits de refroidissement sont indispensables au bon fonctionnement de l’ensemble.

L’agence Telstar de Lille est contactée début 2016 par les services internes de l’usine pour un problème délicat : une partie de l’installation permettant de récupérer les eaux des circuits de refroidissement des gaz de coke et leur condensât (eaux ammoniacales…) est très vétuste et ne permet plus d’assurer sa fonction. Il faut donc impérativement réparer 60 % des tuyauteries de refroidissement ainsi que les vannes de cette installation.

La seule solution pour effectuer ces travaux sans arrêter les hauts fourneaux est de bypasser l’installation.

L’agence Telstar a fait plusieurs études pour tenir compte du cahier des charges : le débit est de 250 m3 avec d’éventuelles pointes au débit incertain. Les effluents également ne sont pas complètement connus…

Pour éviter tout problème, l’agence préconise de mettre en place des réservoirs qui serviront de tampons en cas de pointe.

Sont prévues pour ce chantier : une Varisco STR 8, une Varisco J8 et une J6 diesel en secours (si coupure éventuelle pour éviter un débordement de cuve), des cuves (de chez Mobitank), 190 mètres de refoulement et une vanne pilotée pour assurer la régulation de l’ensemble.

L’offre est acceptée.

L’ensemble du matériel est livré le 23 décembre. L’installation, assurée par un sous-traitant d’Arcelor, est terminée le 10 janvier. Le by-pass a fonctionné jusqu’à fin février sans aucun problème. Les deux pompes ont parfaitement marché même sur des pointes à 310 m3/h… débit pressenti par l’agence de Lille !

Le basculement sur l’installation rénovée s’est fait le 17 février.




Régulation d’un bassin d’eaux chargées dans une sucrerie

La plus ancienne usine du groupe Saint Louis Sucre se situe à Roye, dans la Somme (80). Les bâtiments de brique et la belle cheminée de la sucrerie datent de 1831 et dissimulent un établissement ultramoderne qui rénove depuis 2009 une partie de ses installations.

C’est pour des travaux de régulation de niveau d’eau d’un bassin que l’agence Telstar de Lille est contactée en novembre par les services techniques de la sucrerie de Roye.

Petit rappel sur l’importance de l’eau dans une sucrerie :

comme tous les ans au mois d’octobre, commencent les campagnes sucrières. Jour et nuit, les betteraves sont arrachées puis transportées vers la sucrerie où elles sont traitées. Ce traitement nécessite une forte consommation d’eau. Celle-ci est acheminée vers l’intérieur de l’usine où elle sert, entre autres, au nettoyage des betteraves dans un lavoir.

En effet, après déchargement, les betteraves comportent d’importantes quantités de terre, pierre, herbes et feuilles. Elles sont amenées par bandes transporteuses vers le lavoir qui va séparer tous ces éléments afin d’obtenir des betteraves « propres » pouvant être découpées en lamelles. Ce sont elles qui vont servir à l’extraction du sucre.

L’eau qui sort du lavoir est alors envoyée dans des bassins de décantation où les matières en suspension peuvent décanter. Elle est plusieurs fois reversée dans d’autres bassins où, à chaque étape, elle subit le phénomène de décantation. Cette eau, beaucoup plus claire qu’elle ne l’était à son arrivée, est alors stockée dans un grand bassin servant de réserve à la sucrerie.

L’intervention de l’agence Telstar à Roye :

un bassin tampon (le bassin Lecat), situé contre la sucrerie, reçoit les eaux chargées du lavoir avant de les envoyer dans les fameux bassins de décantation situés à plusieurs centaines de mètres.

En été 2016, le lavoir de la sucrerie a été transformé pour augmenter sa capacité. Avec l’ancienne installation, une pompe de 150 m3/h suffisait largement à réguler le niveau du bassin Lecat.

Avec la nouvelle installation (lavoir + lavages des cheminées) le débit de pointe global peut atteindre 250 m3/h… le bassin Lecat a failli déborder et inonder les habitations en contrebas !

Immédiatement, l’agence Telstar fait une visite sur site et propose une solution de régulation de 260 m3/h, en location, du 26 décembre au 11 janvier. La proposition est acceptée.

L’installation d’une Grindex Maxi N sur flotteur avec un régulateur de niveau et les accessoires de raccordement sur des tuyauteries existantes commence.

Les tests sont concluants. La régulation peut commencer.

L’installation de l’agence remplit parfaitement son rôle jusqu’au 11 janvier.




Pompage en terrain nucléaire

La centrale de Flamanville, en service depuis 1985, a été prise en charge par EDF en 2007 pour développer le premier exemplaire d’une nouvelle génération de réacteurs. Alors que les aménagements se poursuivent, l’agence Telstar Île-de-France accompagne une phase décisive : les essais de tuyauterie sur l’îlot nucléaire.

Si l’on schématise, une centrale comprend un îlot nucléaire et un îlot conventionnel. Le premier génère de la vapeur, le deuxième utilise cette vapeur pour produire de l’électricité. Cette mécanique bien huilée demande de la rigueur. Il faut s’assurer du bon fonctionnement des différents réseaux (tuyauteries, robinetteries, rétentions…), et ce dans toutes les phases de production de la centrale : à froid, à chaud, en statique et en dynamique.

Les propositions de Telstar ont convaincu ! L’agence sera en charge des 3 missions satellites aux essais.

La centrale de Flamanville

I.   TEU

Nous utilisons ces bâches pour recueillir les eaux usées et autres rejets liés aux essais, ainsi que pour filtrer ces eaux jusqu’à un niveau de propreté permettant de les évacuer ou de les réutiliser. Nous installons :

  • 4 pompes STARLINE Circulo IR 50-250 (1 pompe pour 2 bâches)
  • Les armoires de commandes
  • Capteurs de pression, compresseurs, vannes et tous les accessoires nécessaires

II.   ASG

Pour que le réacteur EPR soit autonome, il doit recevoir l’eau des réserves dans les mêmes conditions qu’en fonctionnement normal. Nous mettons en place 3 pompes de surpression STARLINE Boosto avec leurs coffrets à démarrage progressif.

III.   IRWST

Cette piscine entoure le récupérateur de corium (magma métallique et minéral constitué d’éléments fondus du cœur d’un réacteur nucléaire). Pour les besoins des essais, elle sera mise en eau, or son cuvelage en inox doit rester intact.

Afin de conserver l’eau à un niveau de propreté proche de la perfection, Telstar utilise des pompes couplées à des filtres :

  • VARISCO auto-amorçantes J4 250
  • 2 pompes auto-amorçantes à membrane CAFFINI Libellula

 

VARISCO auto-amorçante J4 250

 




Pompage de pulpe de phosphate

L’Office Chérifien des Phosphates (OCP), fondé en 1920 au Maroc est l’un des principaux exportateurs de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés dans le monde.

Le groupe OCP compte près de 20 000 collaborateurs implantés principalement au Maroc sur 4 sites miniers et 2 complexes chimiques, ainsi que sur d’autres sites internationaux.

Le projet Downstream, initié par l’OCP, consistera à filtrer et sécher la pulpe de phosphate transportée par le futur « Slurry pipeline » des mines de Khouribga jusqu’au site OCP du port de Jorf Lasfar. Ce gigantesque projet permettra de produire encore plus de phosphate sec destiné à l’exportation.

En attendant l’aboutissement de ce chantier, l’Agence Telstar Maroc intervient sur le site OCP de Jorf Lasfar en collaboration avec OSS (Opérations Sous-marines Spéciales), une société spécialisée en dragage technique.

OSS a décroché un marché de 90 000 m3 de pulpe de phosphate à pomper. Il faut vidanger un des bassins de rétention de phosphate et d’envoyer son contenu (la pulpe) vers des hydrocyclones où le phosphate sera séché.

Après étude du projet, l’agence propose de louer et d’installer une Toyo DP50 B, deux DP50 BL avec kit jetting et deux Grindex Master SH pour alimenter le jetting. Le jetting permet « d’émulsionner » la pulpe pour faire baisser sa densité et donc de faciliter son pompage.

Pour éviter la migration du phosphate dans le sol, les bassins sont équipés de géomembrane en polypropylène. Les DP 50 ne sont pas adaptées pour les pompages minutieux et risquent d’endommager ce revêtement. Alors comment pomper le fond du bassin sans abîmer la membrane ?

Telstar a trouvé la solution : une Toyo VH 40 équipée d’un tuyau d’aspiration de 10 mètres sera suspendue à un « parachute flotteur » (une espèce de coussin gonflable positionné à la surface du bassin). Elle pourra ainsi travailler comme un aspirateur sans rien abîmer.

Les solutions Telstar séduisent OSS. Le chantier peut commencer. Il va durer 8 mois… et doit déboucher sur un autre marché de 100 000 m3 !




Pompage dans une prise d’eau d’une centrale EDF

La centrale thermique de Cordemais, dans le département de la Loire-Atlantique (44), est une centrale thermique fioul et charbon d’une puissance totale de 2 600 MW ce qui en fait la centrale thermique la plus puissante de France. Elle produit l’équivalent de 25 % de la consommation annuelle de la région Pays de la Loire. Elle a été construite pour faire face à une augmentation forte de la demande d’électricité à la fin des années soixante. La première tranche, conçue par l’architecte Michel Homberg, est construite de 1967 à 1970 et est arrêtée depuis 1996. Elle est en cours de déconstruction. Les tranches suivantes ont été mises en service entre 1976 et 2007. Elles font de Cordemais la première centrale thermique de France avec une production annuelle de 5,2 TWh. Des installations de dépollution sont mises en place pour diminuer l’impact sur l’environnement. En 1999, les tranches 4 et 5 (charbon) bénéficient de la mise en place de la désulfuration, puis en 2008 de la dénitrification.

L’agence Telstar de Nantes est contactée par Ortec (pour le compte d’EDF) pour réaliser un pompage dans l’une des prises d’eau de la centrale.

Ce pompage doit permettre de continuer à alimenter les hydro-éjecteurs de cette prise d’eau pendant la maintenance de la pompe EDF en place dans la prise d’eau.

Quelques explications :

qu’est-ce qu’une prise d’eau ?

La prise d’eau est le système de pompage sur la Loire. L’eau pompée est la « source froide » de l’unité de production. elle permet de condenser la vapeur d’eau qui sort de la turbine. Après avoir traversé le condenseur, l’eau de Loire est restituée au fleuve… après être passée par un hydro-éjecteur.

À quoi sert un hydro-éjecteur ?

C’est un dispositif d’aspiration d’eau utilisant un fluide sous pression afin de créer un effet Venturi et donc une aspiration. En bref, il est chargé d’évacuer la vase ou la boue qui s’accumule au fond d’une prise d’eau.

Le cahier des charges est rigoureux car un pompage dans la Loire est toujours écologiquement sensible. Le débit souhaité est de 400 m3/h, la HMT (hauteur manométrique totale) est de 47 mètres et le refoulement de 25 mètres. La pompe en place sera isolée par un batardeau et l’installation de la pompe Telstar se fera au fond de la fosse. Elle sera raccordée sur une tuyauterie existante en DN 200.

L’agence fait sa proposition technique chiffrée. Elle est acceptée.

La livraison et l’installation peuvent commencer.

Une Grindex Méga N et la tuyauterie sont déposées dans le fond de la fosse à l’aide d’un palan manuel par palier de 6 mètres. l’alimentation électrique de la pompe est assurée par un coffret de démarrage équipé d’un démarreur progressif à rampe paramétrable (il permet la mise en charge et la vidange progressive de la canalisation).

Les essais sont concluant… le pompage peut commencer.




Mise en place d’un poste de secours en cas d’incendie

La société Terminal du Grand Ouest (TGO) est le concessionnaire et opérateur unique du terminal à « conteneurs et marchandises diverses » de Montoir de Bretagne / Saint-Nazaire (44).

En résumé, TGO c’est : 950 m de linéaire de quai, 4 portiques, 2 grues, 6 000 m2 de magasins couverts, 350 prises frigorifiques, 150 personnes et un trafic de 300 000 tonnes de marchandises par an…

Une des activités de TGO est le « dépotage » de navire. Le dépotage est l’opération qui consiste à décharger un conteneur ou un bateau de sa marchandise.

TGO contacte l’agence Telstar de Nantes pour étudier un système de « secours en cas d’incendie ».

L’objectif de ce système est, en cas d’incendie lors d’un dépotage, de pouvoir remplir d’eau très rapidement la cale du navire.

Cette opération est un essai avant que TGO ne mette en place un contrat annuel.

L’agence fait sa proposition en suivant les contraintes imposées par TGO : respecter l’environnement (le pompage se fait dans la Loire), sécuriser le système (installer une pompe de secours), assurer un débit de 1 250 m3/h pour une hauteur de relevage de 10 m.

Un schéma du positionnement des matériels le long du quai est proposé.

L’ensemble est accepté.

Le transport, l’installation, la mise en service et le repli sont faits par deux techniciens Telstar. Quatre Grindex Maxi sont immergées à l’aide d’une grue mobile. Deux cents mètres de refoulement en DN 50/250 et le débitmètre sont posés au sol.

L’opération s’est très bien passée. Le client est satisfait de sa collaboration avec Telstar. Le contrat annuel sera signé dès que possible.




Dérivation dans une usine à papier

La société Gascogne Papier (anciennement « Papeteries de Gascogne ») a été fondée en 1925 par des propriétaires sylviculteurs pour favoriser le développement du massif forestier des Landes de Gascogne.

Implantée à Mimizan, dans les Landes, au cœur de sa ressource régionale, l’usine intégrée produit de la pâte et des papiers Kraft non blanchis sur quatre machines à papier. Gascogne Papier produit 150 000 tonnes de papier par an et est ainsi devenue le leader mondial du papier Kraft Naturel.

L’agence Telstar de Bordeaux est contactée pour dévier tous les effluents créés par l’usine (eaux de lavage, eaux industrielles, eaux usées, eaux de pluie…) soit un débit de 150 à 630 m3/h.

Pour notre client, l’objectif de ce by-pass est de pouvoir « isoler » la fosse d’un dégrilleur pour pouvoir le changer (un dégrilleur est destiné à retenir les matières volumineuses et déchets de toutes sortes contenus dans les eaux usées).

Bien évidemment, étant donné le type d’effluent à pomper, aucun « débordement » n’est envisageable et l’opération doit être parfaitement planifiée. Une présence de Telstar est prévue 10 heures par jour sur le site… et pour la nuit, nous devons être à moins de 10 minutes du chantier !

Pour cette opération, l’agence propose d’installer 2 Hidrostal H 200 D (dont une en secours), 1 collecteur, 70 mètres de tuyaux, un transmetteur GSM pour le contrôle du niveau d’eau et 2 obturateurs pour isoler en amont et en aval la fosse du dégrilleur.

La proposition technique et commerciale de Telstar est acceptée.

Le chantier peut commencer.

Jour 1 : livraison, installation, mise en service début du pompage et de l’astreinte.

Jour 2 : pompage, astreinte et repli.

Jour 3 : fin de l’opération.

Jour 5 : enlèvement des matériels.

Le chantier s’est parfaitement bien passé : délai tenu et pas de débordement !




Les Grindex Méga en acier inoxydable 316

Telstar propose dès maintenant la pompe Grindex Méga construite entièrement en acier inoxydable.
Elle est disponible en version 50 Hz (90kW) ou 60 Hz (110 kW).
Les applications d’exhaure obligent souvent nos matériels à travailler dans des environnements pouvant être à la fois corrosifs et abrasifs.
La gamme Grindex inox a été spécialement conçue pour répondre à cette problématique et l’introduction de la version inox de la Méga permet d’augmenter considérablement la plage de débit/pression de cette gamme.
Cette pompe est conçue pour fonctionner dans des » liquides » à pH compris entre 2 et 10 et contenant des particules abrasives.
Elle permet à Telstar de proposer une solution durable dans les carrières et les mines qui peuvent être confrontées à ce type d’environnement.
Dans le cas d’applications intermédiaires, les pièces en acier inoxydable composant la partie hydraulique peuvent être adaptées aux versions standard des Méga.